3 janvier 2008
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16:15
Une amie me disait innocemment à la fin du mois dernier : "Je dois repartir à Lyon, parce que le Nouvel An est annulé".
Toujours à l'affût d'un bon mot, je lui ai demandé "Ah bon ? On reste en 2007 alors ?"
Oui. Bon. Bref. Devant votre hilarité qui n'a d'égale sonore que les célèbres trompettes peintes par Jéricault, je vais revenir à des formules plus communes. On en trouve depuis trois jours sur tous les blogs dignes de ce noms : bonne année 2008, meilleurs voeux, que tout se passe bien, ne cherchez que le bonheur, n'oubliez pas de refermer la porte en ressortant et de passer au nettoyage à sec.
Alors ça y est, Noël, on en est débarrassé jusqu'à la fin 2008 et pareil pour le Nouvel An. Normalement, je ne devrais plus avoir de commentaires sur le fait que je ne mange pas le foie gras avant quelques 350 jours. Et le réveillon de la Saint Sylvestre, c'est fait aussi. J'ai raté ma lotte au vin rouge (ça me rappelait l'Amocco Cadiz : un truc blanchâtre dans une décoction de mazout), mais j'ai réussi les chicons braisés. Comme disait mon prof de golf, "on n'est pas à l'abri d'un bon coup".
On a fait ça entre gens de qualité, on ne s'est pas couché trop tard et on s'est bien plu d'être là.
Pour citer un grand poète belge : "Et qu'est ce qu'on fait maintenant ?" (Benny B.)*
Eh bien on continue ! On attend "Indiana Jones s'évade de l'hospice", on s'impatiente de voir ce que JK Rowling va faire maintenant qu'elle n'a plus Harry Potter pour combler ses journées, et on espère que Britney Spears prendra la même décision que Céline Dion il y a quelques années : se taire toute la journée pendant des mois et des mois !
On prend aussi quelques bonnes résolutions, ça mange pas de pain. Les miennes seront d'aller me coucher plus tôt et d'essayer de jouer à un jeu de société au moins une fois par semaine avec mon épouse. Et d'éviter de vous rabacher ma désolation face à l'abîme culturelo-télévisuel qui fait qu'on a du ressortir "Sacrée Soirée" du placard pour combler les trous de programmation. C'est pas que je réclame qu'on passe du Bergman en VO sur TF1 aux heures de grande écoute, mais un juste milieu, ça ne ferait pas de mal. Un bon Mel Brooks de la belle époque, par exemple. C'est drôle et ça prend pas la tête...
Et puis, on peut sortir se promener, regarder revenir les bourgeons, observer les mésanges qui dévorent les boules de graisse que vous n'aurez pas manqué de pendre aux arbres pour les jours de grand froid, allumer un feu dans votre cheminée, passer du temps avec ceux que vous aimez, et tout le toutim habituel du paternalisme gnagnan teinté de bon sens auquel je me laisse aller les jours de paresse intellectuelle.
Pour ceux que ça intéresse - et si vous lisez ceci c'est que vous êtes en bonne voie - je vais tenter d'être un peu plus régulier dans l'alimentation de ce blog auquel je n'avais plus touché depuis... oulalah très longtemps !
Il faut que je vous dise peut-être pourquoi. J'ai été pris d'un doute. Enorme. Suffocant. Energivore.
Quelqu'un m'a dit, après que je lui eus demandé ce qu'il pensait dudit blog, que je me posais trop de questions.
Et ça m'a pris du temps et... des questions pour trouver une raison de continuer à écrire.
Trop de questions ? Ca existe, ça ?
Arrêtez-moi si je me trompe, mais où est la limite entre "assez", "beaucoup" et "trop" ? Que fait-on quand on ne se pose pas de questions ? Si j'arrête de me poser des questions, ne suis-je pas sur la voie qui mène aux certitudes, porte d'entrée d'un terrifiant domaine appelé immobilisme ?
Je veux bien admettre que je ne suis pas André Gide. Mais j'aime écrire. Et ma méthode, c'est de réagir aux stimuli de la vie. Rester critique, forcément, ça passe par le questionnement.
La difficulté principale est sans doute de se poser les bonnes, histoire de ne pas perdre de temps, quand même.
Et à propos de temps, il va bientôt être celui que je rentre chez moi, me laisser aller à l'émerveillement que provoquent les progrès de ma fille. Et ça, ça vaut toutes les séries télé du monde !
______________
Si je vous l'ai mis en tête pour le reste de la journée, vous pouvez me haïr, c'était fait exprès. Je suis d'humeur taquine...
Toujours à l'affût d'un bon mot, je lui ai demandé "Ah bon ? On reste en 2007 alors ?"
Oui. Bon. Bref. Devant votre hilarité qui n'a d'égale sonore que les célèbres trompettes peintes par Jéricault, je vais revenir à des formules plus communes. On en trouve depuis trois jours sur tous les blogs dignes de ce noms : bonne année 2008, meilleurs voeux, que tout se passe bien, ne cherchez que le bonheur, n'oubliez pas de refermer la porte en ressortant et de passer au nettoyage à sec.
Alors ça y est, Noël, on en est débarrassé jusqu'à la fin 2008 et pareil pour le Nouvel An. Normalement, je ne devrais plus avoir de commentaires sur le fait que je ne mange pas le foie gras avant quelques 350 jours. Et le réveillon de la Saint Sylvestre, c'est fait aussi. J'ai raté ma lotte au vin rouge (ça me rappelait l'Amocco Cadiz : un truc blanchâtre dans une décoction de mazout), mais j'ai réussi les chicons braisés. Comme disait mon prof de golf, "on n'est pas à l'abri d'un bon coup".
On a fait ça entre gens de qualité, on ne s'est pas couché trop tard et on s'est bien plu d'être là.
Pour citer un grand poète belge : "Et qu'est ce qu'on fait maintenant ?" (Benny B.)*
Eh bien on continue ! On attend "Indiana Jones s'évade de l'hospice", on s'impatiente de voir ce que JK Rowling va faire maintenant qu'elle n'a plus Harry Potter pour combler ses journées, et on espère que Britney Spears prendra la même décision que Céline Dion il y a quelques années : se taire toute la journée pendant des mois et des mois !
On prend aussi quelques bonnes résolutions, ça mange pas de pain. Les miennes seront d'aller me coucher plus tôt et d'essayer de jouer à un jeu de société au moins une fois par semaine avec mon épouse. Et d'éviter de vous rabacher ma désolation face à l'abîme culturelo-télévisuel qui fait qu'on a du ressortir "Sacrée Soirée" du placard pour combler les trous de programmation. C'est pas que je réclame qu'on passe du Bergman en VO sur TF1 aux heures de grande écoute, mais un juste milieu, ça ne ferait pas de mal. Un bon Mel Brooks de la belle époque, par exemple. C'est drôle et ça prend pas la tête...
Et puis, on peut sortir se promener, regarder revenir les bourgeons, observer les mésanges qui dévorent les boules de graisse que vous n'aurez pas manqué de pendre aux arbres pour les jours de grand froid, allumer un feu dans votre cheminée, passer du temps avec ceux que vous aimez, et tout le toutim habituel du paternalisme gnagnan teinté de bon sens auquel je me laisse aller les jours de paresse intellectuelle.
Pour ceux que ça intéresse - et si vous lisez ceci c'est que vous êtes en bonne voie - je vais tenter d'être un peu plus régulier dans l'alimentation de ce blog auquel je n'avais plus touché depuis... oulalah très longtemps !
Il faut que je vous dise peut-être pourquoi. J'ai été pris d'un doute. Enorme. Suffocant. Energivore.
Quelqu'un m'a dit, après que je lui eus demandé ce qu'il pensait dudit blog, que je me posais trop de questions.
Et ça m'a pris du temps et... des questions pour trouver une raison de continuer à écrire.
Trop de questions ? Ca existe, ça ?
Arrêtez-moi si je me trompe, mais où est la limite entre "assez", "beaucoup" et "trop" ? Que fait-on quand on ne se pose pas de questions ? Si j'arrête de me poser des questions, ne suis-je pas sur la voie qui mène aux certitudes, porte d'entrée d'un terrifiant domaine appelé immobilisme ?
Je veux bien admettre que je ne suis pas André Gide. Mais j'aime écrire. Et ma méthode, c'est de réagir aux stimuli de la vie. Rester critique, forcément, ça passe par le questionnement.
La difficulté principale est sans doute de se poser les bonnes, histoire de ne pas perdre de temps, quand même.
Et à propos de temps, il va bientôt être celui que je rentre chez moi, me laisser aller à l'émerveillement que provoquent les progrès de ma fille. Et ça, ça vaut toutes les séries télé du monde !
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Si je vous l'ai mis en tête pour le reste de la journée, vous pouvez me haïr, c'était fait exprès. Je suis d'humeur taquine...